Le candidat républicain à la Maison Blanche a fait un pont ce samedi entre l’immigration clandestine et le chômage aux Etats-Unis, faisant la promesse d’expulser des centaines de milliers de délinquants en situation irrégulière s’il est élu en janvier 2017.
Lors d’un rassemblement organisé ce samedi à Des Moines, dans l’Iowa (centre), par la sénatrice républicaine locale, Joni Ernst, Donald Trump a ainsi affirmé qu’il débuterait le premier jour de son mandat par expulser les délinquants en situation irrégulière, notamment les centaines de milliers de « libérés par l’admistration Obama-Clinton ».
« Les frontières sont ouvertes »
Son projet de grand mur à la frontière mexicaine est toujours un de ses arguments, qu’il martèle à chaque intervention. Lors de cet ultime discours à Des Moines, il a rappelé également qu’il renforcerait les contrôles destinés à repérer les individus en situation irrégulière qui essaient d’obtenir des aides sociales, ainsi que les étrangers qui dépassent la date d’expiration de leur visa. Selon lui, sans ces contrôles, les frontières des Etats-Unis demeurent « ouvertes ».
Coiffé de sa casquette blanche, le fantasque candidat républicain a aussi promis, s’il est élu, d’annuler les décrets officialisés durant l’ère Obama qui ont régularisé de façon temporaire la situation de plusieurs centaines de milliers de personnes.
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