La Première ministre britannique Theresa May a réfuté la thèse selon laquelle les difficultés que traversent les négociations autour du Ceta (traité de libre-échange en l’UE et le Canada) handicaperaient l’accord que doit conclure Londres avec Bruxelles en vue d’officialiser la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Le traité CETA, qui a suscité sept ans de travaux et de négociations, devait normalement être scellé le 27 octobre à Bruxelles, avec la venue annoncée du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Mais le gouvernement wallon a décidé de faire de la résistance. En effet, le Parlement de cette région francophone du sud de la Belgique émet des craintes quant à l’ouverture d’une zone de libre-échange entre l’Europe et le Canada.
Au terme d’un sommet européen où la question du Ceta avait été amené en urgence sur la table, le Premier ministre belge Charles Michels avait en effet indiqué que si l’Union ne parvenait pas à mettre sur pied cet accord de libre-échange, alors ce sera difficile avec la Grande-Bretagne », selon lui, faisant référence au Brexit.
Theresa May, qui n’a toujours pas révélé son programme quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a toutefois laissé entendre qu’une fois le divorce acté, il est possible que l’adhésion britannique soit remplacée par un accord.
Le Ceta est essentiel pour l’Union
Devant la presse lors de son investiture en juillet, elle avait déclaré qu’elle estimait essentiel le fait que l’Union européenne réussisse à signer le Ceta.
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