Le procureur général d’Arabie Saoudite a conclu qu’un officier du renseignement avait ordonné l’assassinat de Jamal Khashoggi, et non le prince héritier Mohammed bin Salman.
L’officier a ainsi été chargé de persuader le journaliste dissident de retourner dans le royaume du Golfe, a déclaré un porte-parole.
Jamal Khashoggi a reçu une injection mortelle après une lutte qui s’est déroulée dans l’enceinte du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul le 2 octobre, a-t-il ajouté.
Le procureur a inculpé 11 personnes pour ce meurtre et demande la peine de mort pour cinq d’entre elles.
Ces affaires judiciaires ont été renvoyées devant un tribunal, tandis que se poursuivent les enquêtes sur 10 autres personnes soupçonnées d’être impliquées.
Le département du Trésor américain a par la suite imposé des sanctions économiques à 17 responsables saoudiens qui, selon lui, « avaient ciblé et tué brutalement » M.Khashoggi, qui vivait et travaillait aux États-Unis et que ces derniers devaient « subir les conséquences de leurs actes ».
Parmi eux figurent Saud al-Qahtani, un ancien conseiller du prince héritier qui, selon le département du Trésor, a participé « à la planification et à l’exécution de l’opération » qui a conduit au meurtre de Khashoggi ; Maher Mutreb, qui aurait « coordonné et exécuté » l’opération et Mohammed Alotaibi, consul général d’Istanbul.
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